Le jardin de Medaye.
Il y a quelques jours, en pratiquant du jogging sur la plage Jumeirah à Dubai, mon regard a été attiré par un groupe d'une quarantaine d'oiseaux regroupé en cercle. Mon intuition m'a dit de les observer plus longuement. Soudain, ils s'envolent, tournoient au-dessus de ma tête, puis se dirigent vers une dame d'un certain âge qui leur lance du pain.




Quel spectacle magnifique. Les oiseaux partis, une femme me fait un signe de la main. Je m'approche d'elle. Elle s'appelle Medaye et elle est Emiratie. Sa famille a un cabanon sur la plage et c'est ici qu'elle passe son temps libre en compagnie de ses soeurs et de sa mère. Elle a un jardin avec des fleurs et des légumes. Plusieurs mètres cube de sable du désert ont été apportés ici car il n'a pas les mêmes propriétés que le sable de la plage. Pour cultiver, il faut du sable du désert. Effectivement, au toucher, le sable du désert a une qualité très soyeuse. Ce jardin, je le perçois comme une porte du paradis... Quel contraste avec Dubai la ville ultra-moderne. Spontanément, Medaye me demande si je suis libre samedi et elle m'invite à déjeuner.




Le samedi en question, quelle leçon d'hospitalité. C'est un cadeau de vivre de tels moments. Son père est allé pêché le poisson le matin très tôt. Un grand repas nous est servi. Deux heures plus tard, c'est l'heure du thé. J'entre dans ce monde de femmes et je m'aperçois qu'il ne faut pas se fier aux apparences.

A suivre...